LAST CHRISTMAS

LAST CHRISTMAS
(Last Christmas)

Réalisateur : Paul Feig
Année : 2019
Scénariste :  Emma Thompson, Bryony Kimmings
Pays : Etats-Unis, Angleterre
Genre : Comédie, Drame, Romance, Fantastique
Interdiction : /
Avec : Emilia Clarke, Henry Golding, Michelle Yeoh, Emma Thompson...


L'HISTOIRE : Kate, grande fan de Georges Michael, traîne derrière elle une série de mauvaises décisions et erre dans Londres au son des grelots accrochés à ses bottes de lutin, seul emploi qu’elle ait réussi à décrocher dans une boutique de Noël. C’est pourquoi elle n’en croit pas ses yeux quand elle rencontre Tom qui semble voir en elle bien plus que ce qu’elle laisse paraître. Alors que la ville se pare de ses plus beaux atours pour les fêtes de fin d’année, rien ne semblait les prédisposer à nouer une relation. Mais parfois, il suffit de laisser opérer la magie de Noël, d’ouvrir son cœur et d’y croire…

MON AVIS : Soyons honnête, je n'aurai sûrement jamais visionné Last Christmas si Emilia Clarke n'en était pas la vedette. L'ex-interprète de Daenerys Targaryen dans la série Game of Thrones est absolument épatante et irrésistible dans ce joli conte de Noël, que les plus cinéphiles d'entres-vous auront tôt fait de comparer avec un autre grand classique du genre, le fameux La Vie est Belle de Frank Capra bien sûr, dont Last Christmas est une version déguisée ! Déguisée mais qui l'avoue sans honte, la tagline de l'affiche originale ne faisant aucun compromis : "It's a wonderful life", avec le mot "wonderful" de rayé, on ne peut pas être plus clair. Si le film de Paul Feig puise son inspiration dans le film de Capra, la source du scénario provient également, et c'est bien plus original, de la chanson Last Christmas de Georges Michael. Une chanson de l'artiste dont le refrain (Last Christmas, I gave you my heart / But the very next day you gave it away / This year, to save me from tears / I'll give it to someone special) a donc servi de base scénaristique pour l'actrice Emma Thompson, qui, associée à Bryony Kimmings, a rédigé le script du film, tout en y participant également en tant qu'actrice, interprétant la maman yougoslave peu commode du personnage joué par Emilia Clarke. D'autres chansons de Georges Michael, mais aussi de son groupe Wham, seront intégrées au film, et, lors du générique de fin, on trouvera même un titre inédit du chanteur pop, This Is How (We Want You to Get High). Le mélange de tous ces ingrédients aboutit donc à Last Christmas, comédie romantico-dramatico-fantastique qu'on pourra trouver un peu mièvre certes mais qui, pour ma part, et grâce à l'interprétation enjouée et énergique d'Emilia Clarke, se révèle être une bonne surprise et qui remplit parfaitement sa fonction première : divertir et donner le sourire. Avec son Londres et ses décorations de Noël, ses personnages exubérants (Michelle YeohEmma Thompson), ses dialogues vifs qui font souvent sourire, sa parfaite alchimie entre ses deux acteurs principaux, Emilia Clarke donc et Henry Golding, ses thématiques diverses (profiter de la vie, essayer d'être heureux malgré les épreuves, le don de soi, les sans-abris) et les chansons de George Michael, on a un feel-good movie de qualité, dynamisé par une Emilia Clarke survoltée et absolument divine qui se donne à 100% pour nous embarquer dans cette belle histoire qui nous réserve une conclusion surprenante et inattendue. L'actrice nous fait également la surprise de chanter réellement dans le film et le moins que l'on puisse dire, c'est que se révèle également bluffante dans ce registre ! Des scènes de pures comédies alternent avec des séquences plus dramatiques ou romantiques, le tout dans une ambiance de Noël crédible, le tournage ayant eu lieu en grande majorité à Londres, durant les fêtes de Noël justement. Si parfois les thématiques sociétales sont traitées sans grande subtilité, si les stéréotypes cèdent parfois à la facilité, la tornade Emilia Clarke met tout le monde d'accord et au final, Last Christmas se montre moins sirupeux que prévu, notamment avec cette quête d'identité de la part de l'héroïne et son twist qu'on ne voit franchement pas venir. Un beau conte de Noël pour un film sincère et touchant...







AVANT TOI

AVANT TOI
(Me Before You)

Réalisateur : Thea Sharrock
Année : 2016
Scénariste : Jojo Moyes
Pays : Angleterre, Etats-Unis
Genre : Comédie, Drame, Romance
Interdiction : /
Avec : Emilia Clarke, Sam Claflin, Janet McTeer, Jenna Coleman, Charles Dance...


L'HISTOIRE : Une charmante petite ville de l'Angleterre rurale. Si elle est originale et artiste dans l'âme, Louisa "Lou" Clark, 26 ans, n'a aucune ambition particulière. Elle se contente d'enchaîner les boulots pour permettre à ses proches de joindre les deux bouts. Jeune et riche banquier, Will Traynor était un garçon plein d'audace et d'optimisme jusqu'à ce qu'il se retrouve paralysé, suite à un accident survenu deux ans plus tôt. Devenu cynique, il a renoncé à tout et n'est plus que l'ombre de lui-même. Autant dire que ces deux-là auraient pu ne jamais se rencontrer. Mais lorsque Lou accepte de travailler comme aide-soignante auprès de Will, elle est bien décidée à lui redonner goût à la vie. Et peu à peu, les deux jeunes gens s'éprennent passionnément l'un de l'autre. La force de leur amour pourra-t-elle survivre à leur destin qui semble inexorable ?

MON AVIS : Adaptation du roman éponyme de Jojo Moyes qui s'est vendu à plus de cinq millions d'exemplaires, Avant Toi est un très joli film qui mêle comédie, romance impossible et drame de la vie, et qui se permet même d'aborder le sujet tabou du suicide assisté avec une certaine retenue, ne plongeant jamais dans le pathos théâtral ou la surenchère guimauve. Love-story compliquée entre la belle Emilia Clarke (Game of ThronesVoice from the StoneLast Christmas) et le séduisant Sam Claflin (Hunger GamesBlanche-Neige et le chasseur), Avant Toi réussi à se montrer crédible grâce à ce duo de charme qui portent littéralement le film sur ses épaules et dont la complicité transcende chaque scènes. En tant que Lou, nounou improvisée portant des tenues exubérantes et exultant la vie par tous ses pores, Emilia Clarke est admirable, lumineuse et elle brille de mille feux dans ce rôle pas si facile que ça, devant jongler entre diverses émotions, ce qu'elle réussit avec un brio certain, n'en déplaise à ses détracteurs aveugles. Dans le rôle de Will, tétraplégique qui n'a plus goût à rien et qui a fait un choix courageux, Sam Claflin n'est pas en reste et donne une réelle épaisseur à son personnage, qu'on apprécie de voir sourire grâce aux efforts de sa nouvelle nounou, malgré la difficulté de sa vie, qu'un tragique accident a brisé en mille morceaux. Bien sûr, les clichés du film romantique sont bien présents mais la recette fonctionne parfaitement et procure bien des émotions au public, qui passe du rire au larme. Si le pitch de départ nous fait penser à Intouchables (une nounou un peu gauche qui doit s'occuper d'un handicapé), Avant Toi s'en éloigne bien vite et surpasse aisément le film français, nous sensibilisant bien plus aux problèmes du handicap. Si Jojo Moyes a accepté d'être la scénariste du film qui adapte son roman, on peut aussi féliciter la réalisatrice Thea Sharrock, qui a fait du bon travail derrière sa caméra. L'ensemble du casting est très bien choisi (on retrouve un autre échappé de Game of Thrones, le charismatique Charles Dance), les décors sont magnifiques et participent pleinement à développer une belle émotion, tout comme la bande son et les chansons choisies. Le film a remporté le prix du Film Dramatique Préféré à la  43e cérémonie des People's Choice Awards en 2017. Mérité. Allez, sortez votre boîte de mouchoirs et plongez-vous dans cette romance à la fois drôle et bouleversante.







VOICE FROM THE STONE

VOICE FROM THE STONE
(Voice from the Stone)

Réalisateur : Eric D. Howell
Année : 2017
Scénariste : Andrew Shaw
Pays : Etats-Unis, Italie
Genre : Drame, Fantastique
Interdiction : /
Avec : Emilia Clarke, Marton Csokas, Caterina Murino, Edward Dring...

L'HISTOIRE : Dans une vieille maison de la campagne italienne, Verena, une infirmière spécialisée dans les troubles du comportement de l'enfant, découvre que Jakob, jeune garçon plongé dans le mutisme depuis la mort de sa mère dont elle doit d'occuper, semble convaincu que sa mère lui parle à travers les murs et les pierres de la demeure et des alentours. Tentant de ramener à la raison Jakob, Verena va petit à petit pénétrer dans son univers et voir sa raison défaillir, se mettant elle aussi à entendre des voix...

MON AVIS : Amateurs d'ambiance feutrée, de ghost story poétique qui ne mise jamais sur des jump-scares voulant effrayer le spectateur, préférant distiller une atmosphère oppressante et gothique, bienvenus dans Voice from the Stone du réalisateur Eric D. Howell. Clairement, le film d'Howell, tout en ayant un traitement différent d'un point de vu scénaristique, possède quelques filiations avec des titres comme Les Autres ou Les Innocents (pour le rythme, l'ambiance, le décor) et plus encore le Rebecca d'Alfred Hitchcock, pour cette présence insidieuse qui ronge les esprits et perturbe la vie du maître des lieux et de son fils Jakob. Cette présence, c'est la défunte Malvina (Caterina Murino), qui semble continuer à hanter les lieux et communiquerait à travers les pierres de la gigantesque maison victorienne et des roches alentour. Ayant assisté à la mort de sa maman, le jeune Jakob s'est réfugié dans un mutisme total et n'accepte pas de faire son deuil, persuadé que sa maman lui parle à travers les murs. Une tragédie qui assombri également la vie de son père Klaus (Marton Csokas), artiste n'ayant plus l'inspiration et qui ne sait plus quoi faire pour redonner goût à la vie à Jakob. Il engage des infirmières spécialisées dans l'enfance pour tenter de guérir son fils mais aucune n'y est parvenu, le comportement étrange du jeune patient ayant tôt fait de faire fuir les prétendantes au poste. La nouvelle engagée, Verena (Emilia Clarke) arrivera-t-elle à débloquer l'esprit de Jakob, à lui faire accepter la réalité, à savoir que sa mère est morte et que les morts ne parlent plus jamais ? Sous ses couverts de film de fantôme, ce que Voice from the Stone n'est pas réellement en fait, Eric D. Howell, pour son premier long-métrage, livre un beau film sur la difficulté de faire son deuil, adaptation du roman de Silvio RaffoLa Voce delle pietra, publiée en 1996. La photographie est admirable, les décors naturels donne une tonalité classieuse aux images proposées, le travail sur l'atmosphère fait baigner le film dans une ambiance gothique des plus appréciables. La demeure victorienne participe pleinement à créer cette ambiance, sa haute tour, ses nombreuses pièces et couloirs nous rappelant les classiques d'épouvante à l'italienne ou à l'anglaise, même si l'épouvante est absente ici. Le film joue avec la sensibilité de ses personnages et notamment d'Emilia Clarke, tout à fait à son aise ici. L'actrice rayonne de mille feux et joue toute en émotion, donne de l'épaisseur à son personnage, qui navigue entre réalité et onirisme, parvenant à faire douter le spectateur lui-même sur ces fameuses voix que Jakob semble entendre et qui déstabilise notre belle infirmière. On aurait peut-être apprécié que la relation entre Verana et Jakob soit plus travaillé encore mais dans l'ensemble, le film fonctionne bien et intrigue ce qu'il faut pour nous donner envie d'aller jusqu'au bout. Le public masculin sera d'ailleurs récompensé par sa patience puisque Emilia Clarke va se dénuder sensuellement pour servir de modèle au père de Jakob, qui voit en elle une sorte de réincarnation de sa défunte épouse. Dans une autre séquence à la poésie morbide, c'est carrément à Edgar Allan Poe qu'on pense, je vous laisse la surprise. Toute en finesse et subtilité, Voice from the Stone ne révolutionne rien mais se laisse agréablement regarder, son intrigue mystérieuse, prenante, tout comme l'évolution du personnage joué par Emilia Clarke, notamment à travers ses vêtements, lui permettant de développer un pouvoir attractif certain, tant est qu'on ne soit pas réfractaire au rythme lancinant. La musique fait le job et on trouve une chanson d'Amy Lee, chanteuse d'Evanescence, lors du générique de fin.







TRIASSIC ATTACK

TRIASSIC ATTACK
(Triassic Attack)

Réalisateur : Colin Ferguson
Année : 2010
Scénariste : Russ Friedman, Tripp Reed
Pays : Etats-Unis
Genre : Science-Fiction
Interdiction : /
Avec : Emilia Clarke, Steven Brand, Kirsty Mitchell, Raoul Max Trujillo...


L'HISTOIRE : Pour faire face au projet d’extension de l'université locale qui va venir saccager la terre de ses ancêtres, un natif amérindien, propriétaire du musée indien de la ville, procède à un rituel ancestral, sans se douter que l'esprit qu'il va invoquer va prendre possession de trois fossiles de dinosaures. Une fois le rituel accompli, les fossiles d'un Ptenarodon, d'un Velociraptor et d'un T-Rex vont semer le chaos dans la ville et ses alentours. Jake, Le shérif local, va tout faire pour stopper les dinosaures et essayer de retrouver sa fille Savannah...

MON AVIS : C'est en 2010 que la future Daenerys Targaryen de la série culte Game of Thrones fait une première apparition conséquente devant la caméra. Même si on a pu voir Emilia Clarke dès 2009 dans un tout petit rôle d'un épisode de la série Doctors ainsi que dans le court-métrage de 3 minutes Drop the Dog la même année, c'est bien avec Triassic Attack que la Khaleesi s'est faite remarquer et a montré à la terre entière son joli minois. Bon, j'exagère un peu (beaucoup ?) car Triassic Attack n'est qu'un petit téléfilm produit par la chaîne Sy-Fy et je ne suis pas certain que sa renommée soit aussi importante que ça ! Qui  a dis dans le fond "eh m'sieur, on le connaît même pas votre film ?" Bon, OK, vous avez raison, Triassic Attack serait totalement inconnu si Emilia Clarke ne faisait pas partie du casting. Alors âgée de 24 printemps, elle joue ici Savannah, fille du shérif local, ayant des origines indiennes (d'où son look très Pocahontas dans le film, ce qui lui va très bien d'ailleurs) et qui va devoir affronter une terrible menace : trois fossiles de dinosaures ramenés à la vie par un rituel indien ! J'ai bien dit "fossiles de dinosaures", entendez donc par là que notre T-Rex, notre Velociraptor et notre Ptenarodon se baladent "à poil", totalement nus, tellement nus d'ailleurs qu'on ne voit que leurs os ! Ça fait une belle économie de budget pour le département images de synthèse, qui n'a pas à s'enquiquiner avec la texture de peau, il fallait y penser ! Vous l'aurez compris, Triassic Attack est une série B à tout petit budget, un nanar même, osons le terme, qu'on pourrait facilement ranger avec les productions fauchées de la firme Asylum par exemple. Pourtant, aussi étrange que cela puisse paraître, Triassic Attack est un film sympa et divertissant et on est loin de la purge attendue. Attention, ce n'est en rien un grand film mais franchement, le réalisateur Colin Ferguson a fait un travail correct voir même respectable. Vous vous en doutez aussi, en terme d'effets-spéciaux, on est à des années lumières des Jurassic Park bien entendu mais je m'attendais à bien pire en toute honnêteté. Ferguson a eu la bonne idée de ne pas trop montrer ces squelettes de dinosaures et en plus, leur animation n'est pas catastrophique comme dans certains films de ce type. Pas de quoi se relever la nuit, on se marre souvent quand les dinosaures sont à l'écran mais si on apprécie les graphismes de la Playstation 1, ça le fait ! J'ai beuacoup aimé la scène où l'un des dinosaures explose, avec tous ces morceaux d'os éparpillés un peu partout. On croit que le danger est écarté mais non, tel le T-1000, les morceaux d'os vont se regrouper et se reformer ! Idée encore plus farfelue et donc géniale : quand les trois dinosaures explosent en même temps, les morceaux d'os vont s'agglutiner ensemble pour donner lieu à un dinosaure encore plus grand et qui possède les caractéristiques des trois spécimens ! En clair, on va avoir droit à un squelette de T-Rex possédant des ailes de Ptenarodon et la rapidité du Raptor ! Il est pas fun ce film ? Le casting humain fait également le job : outre la toute mignonne Emilia Clarke déjà citée et qui possède un temps de présence à l'écran assez significatif, Steven Brand interprète un shérif et père divorcé avec efficacité, Kirsty Mitchell joue le rôle de son ex-femme, Raoul Max Trujillo est quant à lui l'indien par qui le malheur antédiluvien va s'abattre sur la ville et Jazz Lintott à le meilleur rôle puisqu'il est le petit ami d'Emilia, qu'il va pouvoir l'embrasser et la reluquer en maillot de bain deux pièces ! N'oublions pas Gabriel Womack, qui interprète une sorte de redneck et qui aura un vrai rôle à jouer dans la lutte contre les fossiles de dinosaures. Bien sûr, niveau prestation, on a vu mieux, personne ne gagnera un Oscar ici mais on a vu aussi bien pire donc ça s'équilibre et on reste dans la moyenne de ce type de production ultra fauchée produite par Sy-Fy. Les attaques de dinosaures sont marrantes comme tout (mention spéciale à l'attaque sur la plage !), le rythme du film est des plus corrects, la mise en scène n'a rien de transcendante mais ça passe plutôt bien : en clair, si vous savez à quoi vous attendre et que vous êtes amateur de films de monstres en CGI bas de gamme, vous serez je pense surpris d'apprécier ce Triassic Attack qui est vraiment loin d'être le pire film Sy-Fy ! Je ne suis pas certain qu'Emilia Clarke mentionne ce titre lors d'interview sur sa carrière mais il existe donc en tant que fan de l'actrice, il faut l'avoir vu !


EMILIA CLARKE - PHOTOS DIVERSES 1

 
   
 

 

 

DAENERYS FUNKO POP SAISON 1


L'OBJET
Une Funko POP représentant la belle Daenerys Targaryen dans sa tenue de mariée, cette dernière devant devenir la femme de Khal Drogo dans la saison 1 et ce, afin que son frère Viserys obtienne une armée de Dothraki... 
Taille de l'objet : 8,9 x 8,9 x 9,5 cm
Une figurine devenue très rare et assez chère.



DAENERYS FUNKO POP SAISON 3


L'OBJET
Une Funko POP représentant la belle Daenerys Targaryen dans sa superbe tenue bleue, portant le fouet du maître-esclavagiste Kraznys, qu'elle fera brûler au doux son de Dracarys dans l'épisode 4 de la saison 3. 
Taille de l'objet : 8,9 x 8,9 x 9,5 cm
Livré avec un socle.



DAENERYS FUNKO POP SAISON 2


L'OBJET
Une Funko POP représentant la belle Daenerys Targaryen dans sa tenue Dothraki et portant l'un de ses dragons sur le bras. Issue de la saison 2. 
Taille de l'objet : 8,9 x 8,9 x 9,5 cm
Pas de socle livré avec la figurine, qui a du mal à tenir debout. 


DAENERYS FUNKO POP SAISON 8

 

L'OBJET
Une Funko POP représentant la belle Daenerys Targaryen portant son sublime manteau blanc issu de la saison 8. 
Taille de l'objet : 8,9 x 8,9 x 9,5 cm
Livré avec un socle pour faire tenir la figurine.




LES FEMMES DE GAME OF THRONES

LES FEMMES DE GAME OF THRONES

Auteur : Gisèle Foucher
Editeur : Ynnis Editions
Année : 2019
Nombre de pages : 320
Langue : Français
Format : 14,5 x 2,5 x 19,5 cm

LE SUJET
L’univers du Trône de fer est peuplé d’un éventail de profils féminins riches. Fortes, courageuses, manipulatrices ou sensuelles, les femmes de Game of Thrones tentent d’accomplir ce qui semble être leur destinée. Faisant écho aux femmes modernes, les obstacles qui entravent leur chemin sont souvent liés à un déterminisme social similaire à celui de nos sociétés. Personnalité profonde, rôle politique, rapport aux autres personnages ou encore comparaison entre livre et série : Gisèle Foucher raconte vingt portraits emblématiques, miroirs des problématiques contemporaines et d’une société où la place de la femme est en constante évolution. Le récit d’un combat qui n’est finalement pas si fictif...

MON AVIS
Au début de sa diffusion, la série au succès planétaire Game of Thrones a été taxé de misogynie. Pourtant, à bien y regarder, elle représente tout l'inverse. Game of Thrones, série féministe ? A n'en point douter bien sûr ! Il suffit de voir le nombre de femmes fortes qui prédominent, le nombre de femmes de pouvoir qui prennent le contrôle sur les hommes et le nombre d'héroïne qui se relèvent encore plus fortes après des épreuves douloureuses, ce n'est pas Daenerys, Sansa ou Arya qui viendront me contredire.

La réalité, c'est que les femmes sont bien au centre de Game of Thrones et qu'elles sont les personnages les plus importants de la saga. Gisèle Foucher est aussi de cet avis et elle a décidé de le mettre en avant dans son recueil intitulé tout logiquement Les Femmes de Game of Thrones.

En 320 pages, l'autrice va donc nous proposer le portrait ultra-détaillé de 20 personnalités iconiques de la saga, avec, pour chacune, l'analyse et l'origine du prénom, qui est-elle, sa personnalité, son comportement et sa psychologie, son histoire, son rôle politique et militaire, quel serait son double historique, sa relation avec les enfants, son rapport avec les hommes et les femmes, pour en arriver à l'ultime question : le personnage dépeint rentre-il dans la catégorie des super-héroïnes ou des féministes ? Après avoir répondu à tout ça, on a droit pour chaque portrait au différence entre les romans et la série-télé puis à un petit portrait de l'actrice interprétant ledit personnage.

Cersei Lannister, Daenerys Targaryen, Missandei, Catelyn Tully-Stark, Sansa Stark, Arya Stark, Brienne de Torth, Yara Greyjoy, Margaery Tyrell, Olenna Tyrell, Mélisandre, Ellaria Sand, Lyanna Mormont, Vère (Gilly), Lysa Tully, Ygrid, Osha, Shae, Talisa Maegyr-Stark et la Gamine Abandonnée n'auront plus aucun secret pour vous.

Pour égayer l'ouvrage en noir et blanc, les vingt héroïnes ont bénéficié d'un portrait en couleur réalisé par illustratrice Célia Beauduc.

Un ouvrage fort intéressant, qui met en avant le "Girl Power" !


L'UNIVERS IMPITOYABLE DE GAME OF THRONES

L'UNIVERS IMPITOYABLE DE GAME OF THRONES

Auteur : Nicolas Allard
Editeur : Armand Colin
Année : 2018
Nombre de pages : 198
Langue : Français
Format : 14 x 1,7 x 22 cm

LE SUJET
Game of Thrones, série de romans écrits par George R. R. Martin, puis adaptation en série TV, est l’un des plus gros succès de « pop culture » de ces dernières années. Se référant tout autant aux livres qu’à leur adaptation télévisée, cet essai décrypte et analyse les thèmes centraux de la saga. Il aborde tour à tour les personnages (dont il évoque le foisonnement, la variété et les évolutions), les réflexions philosophico-politiques, l'univers fantastique et épique fascinant, l'intrigue complexe et le contexte culturel. Il traite en outre de l'expérience inédite du « lecteur/spectateur » (le spectateur se tourne vers les livres pour connaître les détails de l'histoire, et le lecteur vers la série pour en connaître le dénouement), en confrontant les livres et la série télévisée. L'ouvrage tente enfin d’expliquer les raisons du succès transgénérationnel de cette œuvre mondialement plébiscitée...

MON AVIS
En 2018, la plus grande série de tous les temps, Game of Thrones, en était à sa septième saison et tous les fans attendaient avec impatience l'ultime saison, qui n'arrivera sur les écrans qu'en 2019.

Nicolas Allard a décidé néanmoins de rédiger un ouvrage sans voir la saison 8 et s'est focalisé à décrypter les livres et la série, à mettre en avant ce qui a fait le succès de Game of Thrones (la série donc) mais aussi du Trône de Fer (la saga littéraire).

Un parti-pris intéressant que de mettre en relation ces deux médias, surtout que, chose totalement inédite à ce jour, la série télévisée a dépassé les ouvrages de George R.R. Martin, qui n'a toujours pas terminé les tomes 6 et 7 de sa saga débutée en 1996 ! Les romans s'arrêtent donc à peu de chose près à la saison 5 de la série. Il a donc fallu que les showrunners inventent la suite de l'histoire pour les saisons 6, 7 et évidemment 8. Du jamais vu, car toutes les autres adaptations de saga littéraire ont été effectuées quand l'histoire était terminé, que ce soit Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux, Hunger Games et j'en passe. Il fallait bien que Game of Thrones fasse différemment !

A travers 9 chapitres, l'auteur de L'Univers impitoyable de Game of Thrones va donc enquêter et décortiquer les clés du succès, de la saga littéraire mais aussi de la série, de manière intelligente, un peu académique certes mais jamais ennuyeuse.

Évocation de la culture Geek, de l'univers de Tolkien et de la fantasy, du pourquoi les romans de George R.R. Martin ont connu un énorme succès outre-atlantique, de la notion d'aventure, des divers décors proposés par Westeros et Essos, de la qualité d'écriture des personnages, des rebondissements inattendus qui émaillent l'intrigue, des enjeux politiques, de l'héroïsme, de la magie, du féminisme et de la place accordé aux femmes dans cette saga (chose relativement rare dans une saga de Fantasy), des figures du dragon et des Marcheurs Blancs et de leur symbolisme, tout y passe et la lecture est enrichissante pour qui est fan de GOT!

Impossible de nier que Nicolas Allard sait de quoi il cause, qu'il maîtrise son sujet. En 198 pages, il dresse un portrait des deux sagas (série / littéraire) de manière précise et assez complète. Un ouvrage analytique à découvrir en tout cas.

GAME OF THRONES - UNE FIN SOMBRE ET PLEINE DE TERREUR

GAME OF THRONES - UNE FIN SOMBRE ET PLEINE DE TERREUR

Auteur : Marianne Chaillan
Editeur : Equateurs Philosophie
Année : 2019
Nombre de pages : 240
Langue : Français
Format : 14,1 x 1,8 x 20,4 cm

LE SUJET
"Si vous pensiez que ça allait bien finir, c'est que vous n'aviez pas été très attentifs" : cette réplique du cruel Ramsay Bolton résonne autrement depuis l'achèvement de la saga au succès mondial, Game of Thrones. Comment comprendre l'épisode final que de si nombreux fans ont jugé si décevant qu'une pétition de plus d'un million et demi de signataires a réclamé de tourner à nouveau la dernière saison ? Et si justement l'analyse philosophique de cette fin pouvait nous permettre de surmonter notre déception en nous donnant des clefs de compréhension ? Tandis que la série s'achève, il est également temps de dresser, à la manière du Hall of Faces de Braavos - ces visages alignés sur les murs du temple des Sans-visages - un portrait définitif des merveilleux personnages de la saga. De quoi Daenerys est-elle le nom ? Que nous a appris Cersei Lannister ? Quelle leçon de sagesse nous livrent Jon Snow ou Arya Stark ? Bref, à travers sa conclusion et ses personnages, il est temps d'expliciter la sagesse de Game of Thrones...

MON AVIS
Comme des millions de spectateurs à travers le monde, je suis un grand fan de la série Game of Thrones et de l'univers créé par George R.R. Martin. Et comme des millions de spectateurs, la saison 8, l'ultime saison, m'a laissé un curieux goût dans la bouche. Visuellement, c'est toujours du très haut niveau mais certains choix ou comportements de nos personnages préférés nous sont apparus incompréhensibles voire même illogiques au vu de leur parcours et de leur évolution au fil des sept saisons précédentes. Pour ma part, le plus "étrange" restant la soudaine crise d'hystérie de ma chouchoute, Daenerys Targaryen, qui a œuvré depuis son adolescence (saison 1) à sa vie d'adulte à être "la briseuse de chaînes", celle qui apporte justice et humanité à un monde qui en est dépourvu et qui, d'un coup d'un seul, se met à éradiquer à l'aide de son dragon des milliers d'innocents en faisant tout cramer à Port-Réal, alors qu'il lui suffisait d'aller incendier le Donjon Rouge dans lequel se trouvait sa véritable ennemi, Cercei Lannister. Une crise de folie qu'on a du mal à s'expliquer, le fait qu'elle soit une Targaryen, peuple dont la folie est connue de tous, ne pouvant suffire à justifier cet acte de destruction massive.

Il en va de même pour les conseils de Tyrion Lannister, lui qui, d'habitude, était si avisé et si connaisseur de la nature humaine qu'il savait prendre les décisions les plus sages. Dans cette saison 8, il ne fait quasiment que de mauvais choix, qui vont entraîner la perte de Daenerys. Que dire également de l'inaction de Cercei, celle à qui on ne l'a fait pas, celle qui a toujours un plan B diabolique pour se tirer d'affaire ou exterminer ses ennemis (rappelez-vous son superbe plan B pour se débarrasser du Grand Moineau et de la Foi Militante dans la saison 6) et qui, dans cette saison 8, attend patiemment le courroux de Daenerys sans avoir... aucun plan B pour se tirer d'affaire justement. Bref, malgré des qualités certaines et évidentes, l'ultime saison de Game of Thrones nous laisse dans le flou, et ce n'est pas la décision de faire de Bran le roi du royaume des Sept Couronnes qui va venir corriger le tir. Et quid du pouvoir d’Arya Stark de changer de visage, capacité totalement zappée ici ?

On le sait, les romans de George R.R. Martin s'arrêtent à la fin de la saison 5. Les créateurs de la série, David Benioff et D. B. Weiss, ont donc du "inventer" la suite de l'histoire, de la saison 6 à la saison 8, mais toujours avec la présence de George R.R. Martin. Les choix si discutés de la saison 8 n'ont donc pas pu se faire sans l'aval du vrai créateur de l'univers Game of Thrones ou, tout du moins, ce dernier a certainement au son mot à dire voire même a donné aux deux créateurs de la série sa vision de comment se clôturé sa saga. Il me semble inenvisageable que Martin ne soit pas intervenu à ce niveau. Reste que de nombreuses questions restent en suspens après la vision de la huitième saison.

Marianne Chaillan, auteur de Game of thrones : une fin sombre et pleine de terreur, est une grande fan de la série, elle a d'ailleurs précédemment écrit Game of Thrones, une métaphysique des meurtres en 2017. Et comme tous les spectateurs, elle a failli s'étouffer devant le choix et les actions de ses personnages favoris au cours de cette ultime saison. Professeur de philosophie également, elle a laissé passé un peu de temps et a tenté de comprendre ces choix. Étaient-ils dus à la folie des scénaristes qui ont oublié tout le parcours des personnages ? Étaient-ils dus à George R.R. Martin et dans ce cas, nous, pauvres spectateurs, n'avons rien à dire ? Mais surtout, à bien y réfléchir, n'étaient-ils pas ce qu'ils devaient être en fin de compte ? Là où les spectateurs n'y voient qu'illogisme et trahison, un philosophe n'y verrait-il pas en fait logique et sagesse ?

A travers les pages de Game of thrones : une fin sombre et pleine de terreur, Marianne Chaillan analyse philosophiquement la saison 8, la décortique minutieusement mais de manière simple et très agréable à lire, revient sur le parcours et les choix de cette saison 8 concernant les personnages principaux et les met en exergue à la pensée de divers grands philosophes (Kant, Spinoza, Montaigne...), éclairant alors de façon claire et précise ce qu'on pouvait trouver illogique. Connaissant la série sur le bout des doigts, Marianne Chaillan nous livre ses clefs de compréhension de cette ultime saison et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle s'y prend merveilleusement bien puisqu'il est difficile de ne pas adhérer à son analyse, brillante, intelligente et avisée.

La seconde partie de son livre nous dresse le portrait détaillé des principaux personnages de la saga et nous retrace leur parcours, avec, en filigrane, leur destiné s'achevant dans cette saison 8, toujours avec des détails et des clefs de compréhension qui, au final, nous font faire marche arrière et nous dire : c'est vrai, en fait, cette saison 8 est d'une logique à toute épreuve et ne pouvait se conclure que comme ça !

L'influence maléfique du Trône de Fer, la soif de pouvoir, a mis à mal les personnages de Game of Thrones et tous s'y sont brûlés les doigts. La lecture de Game of thrones : une fin sombre et pleine de terreur parvient à nous faire prendre conscience de cet état de fait et réussi l'exploit de nous réconcilier avec cette ultime saison tant décriée mais qui, après lecture de ce livre, nous apparaît en définitive d'une rigueur et d'une exemplarité rare.

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