EMILIA CLARKE - POSTER DAENERYS SAISON 8


L'OBJET :
Voici un petit montage fait par mes soins, à l'aide de deux sublimes photos en très haute résolution. Possibilité de l'imprimer en A3 et même en A2, pour un rendu magnifique dans un cadre !

EMILIA CLARKE - PORTRAIT POP ART



L'OBJET :
Qu'on aime ou qu'on aime pas le style coloré et flashy du Pop Art, impossible de ne pas féliciter Eva Bazhenova, l'artiste d'origine russe à l'origine de ce portrait très ressemblant de Daenerys, réalisé à l'huile sur une toile. 
Vous pouvez retrouver d'autres créations d'Eva Bazhenova sur son SITE WEB.


DOM HEMINGWAY

DOM HEMINGWAY
(Dom Hemingway)

Réalisateur : Richard Shepard
Année : 2013
Scénario : Richard Shepard
Pays : Etats-Unis, Angleterre
Genre : Comédie, Drame
Interdiction : -12 ans
Avec : Jude Law, Richard E. Grant, Emilia Clarke, Demián Bichir...


L'HISTOIRE : Après avoir passé 12 ans en prison pour avoir gardé le silence et refusé de dénoncer un parrain de la mafia, Dom Hemingway, célèbre pour savoir ouvrir le moindre coffre-fort, est de retour à Londres et a bien l'intention de récupérer ce qu'on lui doit. Il aimerait également renouer avec Evelyn, sa fille dont il ne s'est jamais vraiment occupé...

MON AVIS : Whouah, quelle scène d'introduction ! On peut dire que Dom Hemingway démarre très fort et annonce d'entrée de jeu la couleur : celle de la comédie trash qui n'a pas froid aux yeux et qui n'a pas peur d'en faire trop ! Jugez plutôt : Dom Hemingway, interprété par un Jude Law sous acide, est dans sa cellule, torse nu et se met à faire un monologue vantant la beauté de... sa bite ! Vu les mouvements de son corps, on comprend rapidement qu'il est en train de se faire sucer cette dernière. A la fin de ce monologue à se pisser dessus, on découvre que le suceur n'est pas une femme mais un co-détenu. Ah oui, quand même ! Tout le reste du film sera du même acabit, mélange de comédie enragée, de violence et de drame, le tout saupoudré d'une jolie pincée d'émotion, caractérisée à l'écran par la mignonne Emilia Clarke, qui interprète le personnage d'Evelyn, la fille du déjanté Dom Hemingway. Franchement, je ne sais pas ce que vaudrait le film de Richard Shepard sans Jude Law. L'acteur est ici transcendé, ne refuse aucune situation, qu'elle soit scabreuse ou non. Il faut se balader dans un parc entièrement à poil ? Pas de souci, Jude Law s'exécute. Il faut essayer de se montrer sensible, voire touchant lors des séquences avec Emilia Clarke ? Pas de souci, Jude Law s'exécute. Il faut jouer des points et devenir un vrai fou-furieux ? Pas de souci, Jude Law s'exécute. Il porte littéralement le film sur ses épaules et une fois le film visionné, on aurait bien du mal à imaginer un autre acteur dans la peau de ce braqueur de banque qui peut devenir totalement hors de contrôle, ce qui nous vaut souvent des séquences vraiment hilarantes et destroy. Il faut dire que Dom Hemingway cumule tous les défauts : macho, bagarreur, obsédé, rancunier, mégalo, alcoolique à ses heures perdues, tout y passe. Mais s'il y a bien une chose qu'on ne peut pas lui enlever, c'est la loyauté ! Ayant refusé de dénoncer son patron, puissant parrain de la mafia, Dom Hemingway vient de passer douze ans en taule, ou son état ne s'est pas arrangé, bien au contraire. Quand il sort enfin de prison, il n'a qu'une obsession : se rendre chez son patron et réclamer sa part pour son silence. Aidé par son acolyte Dickie, lui aussi superbement interprété par l'acteur Richard E. Grant, Dom Hemingway s'en va donc retrouver Mr. Fontaine et entend bien amasser un bon paquet d'argent. Bien évidemment, le comportement imprévisible de notre héros anti-héros va semer la zizanie et va empêcher que tout se passe comme prévu, que tout se déroule sans accroc, et ce, pour notre plus grand plaisir. Il faut le voir insulter et se moquer de son patron sous l’œil effaré de Dickie qui sait qu'il ne faut pas plaisanter ou manquer de respect à Mr. Fontaine. Les répliques fusent à cent à l'heure, tout comme le rythme du film d'ailleurs, trépident et sans aucun temps mort, uniquement ponctué par des ralentissements dus aux scènes entre Dom Hemingway et sa fille Evelyn. On pourra même trouver le film éreintant, tant il semble survitaminé. Avec une mise en scène percutante, Richard Shepard se la joue un peu Guy Ritchie et honnêtement, l'ensemble fonctionne plutôt bien. On retiendra par exemple le spectaculaire accident de voiture, filmé de façon très originale. Malgré ses airs de film rock n' roll, Dom Hemingway n'est pas non plus dénué de sens et derrière ce maelström de grand n'importe quoi jouissif et festif se cache, tapis dans l'ombre, un message positif pour Dom Hemingway, qui semble plongé dans une spirale défaitiste qui ne paraît jamais vouloir s'arrêter. Car quoi qu'il fasse, il y a toujours un couac à un moment ou à un autre qui vient ruiner ses projets, ses plans ou ses bonnes intentions. Un véritable monsieur-pas-de-chance qui va rencontrer une gentille prostituée qui va venir changer la donne et l'aider à se reconstruire et à retrouver confiance en lui. Si on aurait aimé que l'histoire se focalise encore plus sur sa relation avec sa fille, ce qui nous aurait permis de voir plus longtemps Emilia Clarke (qui chante pour de vrai la chanson Fisherman's Blues), Dom Hemingway, sans être le film du siècle, loin s'en faut, assure le divertissement, provoque pas mal de fous rires et se montre souvent jubilatoire tant ses excès ne font pas dans la dentelle. A noter également une excellente bande originale, avec même un titre de Didier Wampas (Toujours) et un autre de Motorhead (Ace of Spades). Un film vraiment fun qui assume jusqu'au bout son délire et ça, ça fait plaisir à voir.